Le descendant

L'histoire des Montargent débute il y a quelques centaines d'années, alors que l'Empire Arathorien commencait à étendre sa domination sur la plupart des tribus humaines du Nord d'Azeroth. Si il reste peu d'archives de cette période de l'histoire, on sait cependant que cette famille émigra vers le Nord après la défaite des grands Empires Trolls. Là bas, dans ce qui allait devenir Lordaeron, ils s'imposèrent comme Seigneurs d'une terre fertile et riche, située dans les actuelles Maleterres de l'Ouest. Lorsque le Royaume de Lordaeron émergea des cendres d'Arathor, ils furent parmi les premier à jurer allégeance à la lignée des Menethil.

Le nom de Montargent n'apparaît lui qu'à cette période. Au nord des terres de cette prestigieuse famille, existait une colline, plus qu'une montagne. C'est là que le patriarche de la famille, constatant la richesse de la région, la déclara comme étant sa propriété. On nommait cet homme Valdus Epée d'Argent, et était connu comme un grand guerrier, qui faisait autant la guerre aux trolls qu'aux humains avec lesquels il ne s'entendait guère. La symbolique de ce mont, qui donna naissance à un nouveau départ dans la lignée, et le renom de ce patronyme prestigieux donna naissance au "Montargent" connu aujourd'hui.

Jusqu'à notre époque, la famille Montargent se contenta de prospérer sur ces terres. Après l'émergeance de Lordaeron, elle fut favorisée par le Roi qui y voyait un élément stabilisateur d'une région éloignée de la Capitale. Tous ces éléments contribuèrent à la richesse de la lignée.

L'arrivée de la peste fut le principal vecteur de la chute de cette famille. La terre de Montargent fut en effet le première à tomber sous les coups de boutoir du fléau, malgré la défense véhémente de ses habitants. Tous périrent, à l'exception de deux. Le vieil Aldus de Montargent, un mage solitaire qui était parti dès son plus jeune âge dans le Royaume d'Hurlevent, et son neveu Galvirus, fils du Seigneur de Montargent. Ce dernier, malgré sa présence en Lordaeron lors de l'apparition du fléau, eut la chance d'être relativement épargné par la deuxième vague sérieuse du fléau (celle qui suivit la Mort de Terenas) grâce à son affectation à la frontière Sud Ouest. Cependant, lorsque Lordaeron commenca à véritablement s'effondrer, il se battit avec courage aux côtés des restes de l'armée, menée par la Main d'Argent.

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Galvirus constatant la décrépitude de la terre de ses ancêtres

A la mort d'Uther, à la recherche d'un nouveau but, il s'enfuit en Gilnéas où il prend un bateau pour Kalimdor. Là bas, il est engagé dans les armées de l'alliance pour faire face aux démons, et prend part à la troisième guerre, en restant toutefois éloigné des batailles majeures. Il a néanmoins sa part de combats et sort de cette guerre comme un véritable vétéran. Une fois Archimonde tué, il part pour Hurlevent qui vient à peine d'être reconstruite, dans l'espoir de retrouver son oncle disparu. Passant deux ans à le chercher au sein du Royaume de Hurlevent, il entendra certes des rumeurs à son sujet, mais ne parviendra pas à le trouver.

Par dépit, il décide de retourner dans l'armée et rejoint la VIème Légion.

Art du combat

Les Montargent, si ils sont à la base une famille guerrière, se sont peu à peu confortés dans leur situation de rentiers et en sont venus à dévaloriser le métier des armes au profit de celui de Marchand et de gestionnaire.

Toutefois, la tradition veut que l'aîné des fils Montargent rejoigne l'armée de Lordaeron, témoignage de la soumission de la famille au Roi. Un certain art du combat est ainsi entretenu dans cette famille.

Historiquement, ils ont toujours préféré l'emploi de l'épée à toutes les autres armes, celle ci étant l'arme utilisée par l'illustre ancêtre Valdus Epée d'Argent. Galvirus a ainsi dès son plus jeune âge reçu un entraînement à l'épée de bonne qualité par rapport aux formations dispensées dans les casernes du Royaume. Ce style de combat particulier, propre à cette famille, allie une certaine lenteur dans les gestes mais une puissance remarquable. L'emploi des mains est également favorisé, comme en témoigne un entraînement à la lutte pour l'ainé de la famille dès son plus jeune âge.

Cependant, au gré de ses voyages en Azeroth, et avec la guerre, il parvient à se battre avec de nombreuses autres armes, dont notamment les haches. Il conserve un certain amour de ces armes en particuliers à cause d'un certain épisode lors de la 3ème guerre. Il fut en effet initié à l'art du combat à la hache par un Orc qui faisait partie d'un des éphémères régiments mixtes crées à l'occasion du combat contre les démons.

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Les orcs sont connus pour leur maîtrise de la hache

Il a cependant une certaine aversion pour les masses, celles ci n'ayant jamais été vraiment l'arme de prédilection de la famille.

L'un de ses buts est de parvenir à retrouver les plans de l'arme de son ancêtre, Valdus Epée d'Argent, et de la reforger, dans un (vain ?) espoir de trouver la force de redonner à sa famille son prestige et son pouvoir. Pour l'instant, il ne dispose d'aucune piste plausible pour retrouver de tels plans, qui étaient à l'origine enterrés avec son aïeul. Or, sa tombe a été profanée, et les plans volés.

Rites et coutumes

La famille de Montargent, si elle n'est pas spécialement portée sur le combat, perpétue ses propres traditions lorsqu'elle est menée sur le champ de bataille. Un poème ancestral est ainsi transmis de génération en génération à l'ainé de la fratrie, celui destiné au métier des armes. Il ne sera ainsi prononcé qu'en cas de danger extrême, ou lorsque Galvirus, seul habilité à le prononcer désormais (son oncle Aldus n'était pas l'ainé de la fratrie) jugera nécessaire d'engager l'honneur de ses ancêtres et d'en appeler à leur aide.

Voici le poème tel qu'on peut le découvrir dans les annales de la famille de Montargent :

Lorsque l'ombre fait loi,
Quand l'homme trépasse,
Seule peut nous sauver la foi,
Menée par un homme pugnace.

Pleine de fierté,
Faisant montre de sa combativité,
Ainsi se montre l'épée d'Argent,
Héritage d'une famille d'un autre temps.

Alliée à l'homme de la Colline,
Elle met à bas le mal le plus noir,
Par une force que l'on dit divine,
Dans le simple but d'accomplir son devoir.

Telle est la puissance des Montargent,
Ces hommes dont l'honneur est infaillible,
Et qui méritent le titre de combattants.

La légende raconte que ce poème, écrit de la main de Valdus lui même, n'a jamais été prononcé que 2 fois. La première fois lorsque Valdus fut confronté à une invasion de ses terres par une horde de Trolls des forêts, et la seconde fois lorsque pendant la première guerre, le père de Galvirus tua seul une douzaine d'orcs qui s'attaquaient à sa femme.

Premiers pas avec la Lumière

La famille de Montargent n'a jamais engendré de Paladin avant Galvirus. Ce dernier n'a même jamais révélé une quelconque affinité avec la Lumière avant la Peste. Pourtant, cette dernière va tant changer les choses pour lui qu'elle va lui permettre de commencer à développer des dons insoupçonnés.

Ainsi, lorsque Galvirus se bat aux côtés de l'alliance en Kalimdor pendant la troisième, il fait la rencontre d'un humain dont l'honneur et la prestance le marqueront pour toujours. En soi, Galvirus savait peu de chose de cet homme. Il venait des environs de Gilnéas, mais en même temps, il avait les traits d'un homme rouillé par la mer, ce qui laissait plutôt présager qu'il était originaire de Kul Tiras. Il disposait en tout cas d'une incroyable bonté d'âme et il cherchera à enseigner à Galvirus les préceptes de la lumière.

Peu réceptif, Galvirus apprend avec difficulté et lentement, et n'est pas capable d'utiliser la Lumière comme un véritable paladin. Cependant, il apprend chaque jour un peu plus, et après avoir quitté ce Paladin mystérieux, il met un point d'honneur à s'engager plus profondément chaque jour dans cette voie.

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